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Latitudes nomades

20 décembre 2012

La sauterelle

sauterelle(Au lavoir, aout 2102)

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17 décembre 2012

Les framboises

IMG_20120725_185151framb(Avec Ashkan, Aout 2012)

16 décembre 2012

Récit thérapeutique (mais pas que)

Eviter un drame ?

D’aucun diront que c’est son destin : Rémi était au mauvais moment, au mauvais endroit. Jouant devant une porte en fer, avec d’autres enfants, dans la salle des fêtes du village.

Ce n’est pas faux : Rémi s’est pris une porte en fer de plein fouet dans la tête, ce choc violent a causé un traumatisme crânien, parce qu’il était au mauvais endroit, au mauvais moment.

Nous, ses parents n’avons pas assisté à la scène : nous étions quelques mètres plus loin, dans la même salle.  En revanche, des enfants ont vu et raconté ce qui s’est passé.  Par jeu (?) les grands dominaient les petits. Ils s'étaient octroyé le droit de passer par cette porte, en empechaient les petits. Un grand a fait un croche-pied à Rémi qui arrivait en courant. Son front a heurté violemment, de plein fouet, la porte.

Des adultes ont entendu le bruit du choc. On nous a apporté notre enfant, inconscient.

Rémi était au mauvais moment, au mauvais endroit, mais il a eu de la chance.

Le choc a été suffisamment violent pour déclencher une perte de connaissance sous la forme d’une convulsion de plusieurs minutes mais les vertèbres ne sont pas touchées. Les premiers examens médicaux  ont révélé qu’il n’y avait pas de fracture du crâne, pas d’hématome ou d’œdème cérébral consécutif au choc. Rémi a eu chaud, mais il a la tête dure, Dieu merci.

Passé le stade la culpabilité – nous sommes ses parents et nous n’avons pas été là au moment où, pour le protéger, anticiper, empêcher… nous  digérons ce traumatisme et nous voulons donner du sens à cet accident.

Nous entendons autour de nous : « c’est la faute à pas de chance, ce sont des jeux d’enfants qui ont mal tourné, ca arrive, c’est comme ca. Il  faut désormais interdire l’accès à cette zone aux enfants ».

Mais nous ne pouvons pas faire abstraction de ce que les enfants ont raconté : « un grand a fait un croche-patte à Rémi, ca l’a projeté contre la porte ».

Nous ne cherchons pas un coupable pour le punir. Ca ne sert à rien. Mais nous aimerions que tout le monde prenne conscience qu’un croche-pied n’est pas un acte anodin. C’est un acte malveillant et potentiellement dangereux. On fait un croche-pied volontairement, dans le but de faire tomber une personne. Ici, c’est un « grand », un collégien, qui l’a fait à un enfant d’à peine 4 ans.

Le rôle des grands, des ainés, normalement, c’est de protéger les plus petits, pas de les maltraiter. Oui, quand on est plus grand, on est plus fort, évidemment.

Mais le rôle des grands, c’est d’aider les petits à grandir. Les petits ont besoin de modèles, des modèles bienveillants.

Admettre que le croche pied est un jeu d’enfant ancestral, que oui, des fois ca tourne mal mais ca fait partie du jeu, c’est cautionner la loi du plus fort, la domination des plus grands sur les plus petits. C’est permettre d’apprendre aux plus petits que faire la même chose, c’est normal. C’est admettre qu’un enfant qui a fait une bêtise aux conséquences graves, sans se remettre en question, sans venir s’inquiéter de l’état de sa victime, avec des adultes autour qui minimisent, voirent masquent la gravité de la situation, va grandir avec ca :

Je ne mesure pas la portée de mes actes (je recommencerai sans doute).

Ou : je grandis sans avoir pu parlé de ce que j’ai fait, de la culpabilité dans laquelle je m’enferme en me taisant.

Nous travaillons sur notre colère, notre peur de l'avenir, nous cherchons l'apaisement. Nous pardonnons.

Nous prions pour que Rémi grandisse sans  trop de séquelles de cet accident et que tous les enfants qui étaient là se remettent bien aussi, que des explications honnêtes et apaisantes leurs soient données. Nous expliquons à nos enfants qu'ils doivent prendre soin d'eux, de leur corps, de ne pas l'exposer à des situations trop risquées, meme pour s'amuser. Puissent'ils apprendre à sentir les ambiances à éviter...

Et puisse le récit de cette expérience être utile  à tous, les petits, les moyens et les grands.        

8 décembre 2012

Allo ?

Des mois et meme des années plus tard, en vidant (enfin) la carte mémoire du téléphone portable, on retrouve un concentré de pépites. On avait complètement oublié qu'on avait immortalisé ces instants du quotidien ! Une découverte décalée...

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(aout 2011, d'après la mémoire du tel... premier été dans notre havre, donc)

7 décembre 2012

FACEBOOK M'A "TUER"...

Et pourtant l'envie de revenir est là, autrement, avec des histoires et toujours des humeurs, des photos...Un nouveau Latitudes nomades ?

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(naissance du 枯山水 jardin sec, juin 2012)

 

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28 mai 2012

downtownbrussels

24 mai 2012

neige

10 mai 2012

Mercredi de Mai

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26 avril 2012

Mercredi d'Avril

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25 avril 2012

Définitions (Le Petit Robert)

Travail.

  1. Etat d’une personne qui souffre, qui est tourmentée ; activité pénible.
  2. Période de l’accouchement pendant laquelle se produisent les contractions utérines aboutissant à l’expulsion du fœtus.
  3. Ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire quelque chose.

Travailler.

  1. faire souffrir, tourmenter, torturer. Inquiéter en obsédant.
  2. Préoccuper.
  3. Agiter, troubler.
  4. Battre, malmener.
  5. Soumettre à une action suivie, pour donner forme (ou changer de forme), rendre plus utile ou utilisable.
  6. Chercher à acquérir ou à perfectionner, par l’exercice,  l’étude, la connaissance ou la pratique.
  7. Faire tous ses efforts pour obtenir (un résultat), apporter ses soins à.
  8. S’efforcer, tacher, tendre, préparer, collaborer.
  9. Agir d’une manière suivie, avec plus ou  moins d’efforts, pour obtenir un résultat utile.

Travaillotter. Travailler peu.

 

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