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Latitudes nomades

1 septembre 2009

6 months later

On ressent la fin d'un cycle, celui de la transition. Une energie nouvelle s'est installee. On traverse le pont Saint Laurent a pieds, au crepuscule. Grenoble ou une autre ville finalement, c'est juste vivre dans une ville Francaise. Avec ses beaux immeubles Bourgeois, ses terrasses de brasseries, ses boulangeries, ses cours Jean Jaures, Gambetta, place Victor Hugo... On retrouve toujours les memes noms de rues dans les villes. Les vieilles pierres, les paves, les pietons. On retrouve aussi la mefiance. Ne pas laisser son sac pose la. Rester toujours un peu sur ses gardes (dans nos precedents ailleurs, ce n'etait pas comme ca). On se surprend a tendre l'oreille en souriant quand on entend parler une autre langue que le francais, il est temps de partir en voyage...

Avec la montagne comme horizon, chaque rue invite a continuer son chemin jusqu'au bout, a se rapprocher des sommets et respirer un air pur. On imagine une rue pietonne qui se transformerait en sentier et nos sandales deviendraient des chaussures de marche au fil des pas.

Il est aise de s'approprier un nouvel environnement. Il est plus long de ramener son esprit reste ailleurs, seduit par d'autres fonctionnements, d'autres manieres de vivre ou de voir. Il fallait bien six mois.

gre

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15 août 2009

Le jour de la premiere quenotte

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3 août 2009

On s'installe a Grenoble

He did not think of himself as a tourist; he was a traveler. The difference is partly one of time, he would explain. Whereas the tourist generally hurries back home at the end of a few weeks of months, the traveler, belonging no more to one place than to the next, moves slowly, over periods of years, from one part of the earth to another.  Indeed, he would have found it difficult to tell, among the many places he had lived, precisely where it was he had felt most at home. 

Paul Bowles, The Sheltering Sky

Nous aussi.

19 juillet 2009

Keep on smiling

Comment dire en deux mots ?

En fait un seul suffit.
Fatigue.

Sinon ca va :

kidsam

kids

sergio

bea

11 juin 2009

Oxygene

Les evenements aiment s'entremeler (pour nourrir les associations d'idees ?). Le jour des 6 mois de Remi, Serge a signe un contrat de travail avec une boite au joli nom, installee dans un paysage de montagnes belles a couper le souffle. Apres des semaines de traitements infructueux, Remi est finalement diagnostique asthmatique. Il a retrouve ses joues roses depuis que le pneumologue soulage ses petites bronches trop serrees. On respire tous mieux d'ailleurs.

Aujourd'hui, pendant le dejeuner, Sacha a la bouche pleine de "poulet qui se mange avec les doigts".

- Serge : Tu sais Sacha, la semaine prochaine je vais partir travailler dans une autre ville. Je ne rentrerai que le week-end. Puis dans deux mois, on va tous demenager dans cette autre ville. On aura une nouvelle maison, tu auras une nouvelle ecole.

- Sacha : Super ! Tu pourras aller au travail a pieds Papa !

gre

(Grenoble, photo phdelongevial)

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26 mai 2009

Il meurt lentement celui qui devient esclave de

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
celui qui préfère le noir au blanc, les points sur les “i” à un tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui passe ses jours
à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.

Il évite la mort celui qui se rappelle qu’être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer.

Discours de Pablo Neruda - Prix Nobel de littérature 1971

(D'apres Martha Meideros)

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                                           (San Diego County)

25 mai 2009

(Ils sont la)

(Ils sont la)

15 avril 2009

Une hirondelle ne fait pas le printemps (Aristote)

Les evenements s’etirent ou se bousculent. C’est comme vivre une autre vie : on en est la, il s’est bien passé tout ca, on est ici, maintenant… Flottement. Au fil des jours, le point de chute improbable devient un nouveau parcours initiatique. Devoir habiter un moment la maison de ses ancetres est un signe. Revenir apres avoir passé la moitie de sa vie ailleurs, un peu ou beaucoup plus loin, etrangement, ca sonne juste. Volendo nolendo, on s’est eloigne des racines. Voyager, vivre comme on l’a reve, comme on l’avait predit dans une redac en classe de 4eme. “Decrivez votre vie d’adulte”. Puis s’etonner de ne pas etre etonnee de revenir aujourd’hui a la source, de retrouver une place, tout simplement.

25 mars 2009

Sommet du G20 de Londres : la dernière chance avant la dislocation géopolitique mondiale

Lettre ouverte aux dirigeants du G20 (publiée originellement en Anglais le 24/03/2009 dans l’édition mondiale du Financial Times)

  Mesdames, Messieurs,

Il vous reste moins d’un semestre pour éviter que la planète s’enfonce dans une crise dont elle mettra plus d’une décennie à sortir, avec un terrible cortège de malheurs et de souffrance. Cette lettre ouverte de LEAP/E2020, qui dès Février 2006 avait annoncé l’imminence d’une « crise systémique globale », veut tenter de vous indiquer brièvement pourquoi il en est ainsi, et comment éviter cela.

En effet, si vous avez commencé à soupçonner l’ampleur de la crise il y a moins d’un an, c’est dès Février 2006, dans la 2° édition de son « Global Europe Anticipation Bulletin » (GEAB), que LEAP/E2020 avait annoncé que le monde entrait dans la « phase de déclenchement » d’une crise d’ampleur historique. Et depuis cette date, LEAP/E2020 a continué, chaque mois, à anticiper d’une manière très fiable les évolutions de la crise dans laquelle le monde entier se débat désormais. Ce qui nous conduit à vous écrire cette lettre ouverte dont nous espérons qu’elle éclairera vos choix dans quelques jours.

Et cette crise s’aggrave dangereusement. Récemment, à l’occasion de la 32° édition de son bulletin, LEAP/E2020 a ainsi lancé une alerte très importante qui vous concerne directement, vous les dirigeants du G20 : si, réunis à Londres le 2 Avril prochain, vous n’êtes pas capables d’adopter des décisions audacieuses et innovantes en vous concentrant sur l’essentiel, et d’entamer leur mise en oeuvre d’ici l’été 2009, alors la crise entrera à la fin de cette année dans la phase de « dislocation géopolitique généralisée » qui affectera tout autant le système international que la structure même des grandes entités politiques comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou l’UE. Et vous ne contrôlerez alors plus rien pour le malheur des six milliards d’habitants de notre planète.

Votre choix : une crise de 3 à 5 ans ou un crise de plus d’une décennie ?

Hélas, comme rien ne vous a préparé à affronter une crise d’une telle ampleur historique, jusqu’à présent, vous ne vous êtes occupés que des symptômes ou des causes secondaires. Vous avez pensé qu’il suffisait d’ajouter de l’essence ou de l’huile au moteur mondial, sans vous rendre compte qu’il était tout simplement cassé, sans espoir de réparation. C’est un nouveau moteur qu’il faut construire. Et le temps presse car chaque mois qui passe détériore un peu plus l’ensemble du système international.

Comme dans toute crise majeure, il faut aller à l’essentiel. Comme dans toute crise de dimension historique, le seul choix est entre entreprendre au plus vite des changements radicaux et raccourcir considérablement la durée de la crise et ses conséquences tragiques ; ou au contraire refuser les changements radicaux en tentant de sauvegarder l’existant, pour ne réussir qu’à prolonger durablement la crise et accroître toutes ses conséquences négatives. A Londres, le 2 Avril prochain, vous aurez ainsi le choix entre résoudre la crise en 3 à 5 ans d’une manière organisée ; ou bien au contraire, entraîner la planète dans une décennie terrible.

Nous nous bornerons donc ici à mettre en avant trois conseils que nous considérons comme stratégiques, c’est-à-dire, que pour LEAP/E2020, s’ils ne sont pas mis en oeuvre d’ici l’été 2009, la dislocation géopolitique mondiale deviendra inévitable à partir de la fin de cette année.

LES 3 CONSEILS DE LEAP

1. La clé de la crise, c’est la création d’une nouvelle devise internationale de référence !

Le premier conseil se résume à une idée très simple : la clé de la crise actuelle se trouve dans la réforme du système monétaire international hérité de l’après-1945 afin de créer une nouvelle devise internationale de référence. Le Dollar américain et l’économie des Etats-Unis ne sont plus en mesure d’être les piliers de l’ordre économique, financier et monétaire mondial. Tant que ce problème stratégique n’est pas abordé directement, puis traité, la crise s’approfondira car il est au coeur des crises des produits financiers dérivés, des banques, des prix de l’énergie, … et de leurs conséquences en terme de chômage massif et de baisses des niveaux de vie. Il est donc vital que cette question soit l’objet principal du Sommet du G20 de Londres et que les premiers éléments de solution y soient lancés. La solution à ce problème est d’ailleurs bien connue : il s’agit de créer une devise de référence internationale (qu’on pourrait appeler le « Global ») fondée sur un panier de monnaies correspondant aux principales économies de la planète, à savoir le Dollar US, l’Euro, le Yen, le Yuan, le Khaleel (monnaie commune des etats pétroliers du Golfe qui sera lancée au 1° Janvier 2010), le Rouble, le Real, … . et de faire gérer cette devise par un « Institut Monétaire Mondial », dont le Conseil d’ Administration reflète les poids respectifs des monnaies composant le « Global ». Vous devez demander au FMI et aux banques centrales concernées de préparer un tel plan pour Juin 2009 avec objectif de mise en oeuvre au 1° Janvier 2010. C’est votre seul moyen de reprendre l’initiative sur le temps de déroulement de la crise. Et c’est le seul moyen de concrétiser la mise en oeuvre d’une globalisation partagée, en en partageant la monnaie qui est au coeur de toute activité économique et financière.

Selon LEAP/E2020, si une telle alternative au système actuel en plein effondrement n’a pas commencé à être préparée d’ici l’été 2009, démontrant qu’il existe une autre voie que le « chacun pour soi », le système monétaire international actuel ne passera pas l’été.

Et si certains Etats du G20 pensent qu’il vaut mieux garder le plus longtemps les privilèges que leur procure le statu quo, ils devraient méditer sur le fait qu’aujourd’hui ils peuvent encore influencer de manière décisive la forme que prendra ce nouveau système monétaire mondial. Une fois la phase de dislocation géopolitique entamée, ils perdront au contraire toute aptitude à le faire.

2. Contrôlez l’ensemble des banques au plus vite !

Le second conseil est déjà largement évoqué dans les discussions préalables à votre réunion. Il devrait être donc aisé de l’adopter. Il s’agit de mettre en place d’ici la fin 2009 un système de contrôle des banques à l’échelle mondiale qui supprime tout « trou noir ». Plusieurs options vous sont déjà proposées par les experts. Tranchez dès maintenant. Nationalisez au plus vite quand il le faut ! C’est en tout cas le seul moyen de prévenir un nouvel endettement massif des établissements financiers comme celui qui a contribué à la crise actuelle ; et de montrer aux opinions publiques que vous êtes crédibles face aux banquiers.

3. Faites évaluer au plus vite par le FMI les systèmes financiers US, britannique et suisse !

Le troisième conseil touche à nouveau une question très sensible politiquement qui pourtant est incontournable. Il est indispensable que le FMI remette au G20, au plus tard, en Juillet 2009, une évaluation indépendante des trois systèmes financiers nationaux au coeur de la crise financière : ceux des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Suisse. Aucune solution durable ne pourra en effet être efficacement mise en oeuvre tant que personne n’a la moindre idée des ravages causés par la crise dans ces trois piliers du système financier mondial. Et il n’est plus temps de « prendre des gants » avec des pays qui sont au coeur du chaos financier actuel.

Ecrivez un communiqué simple et bref !

Pour terminer, nous nous permettrons seulement de rappeler que vous avez désormais à restaurer la confiance chez 6 milliards de personnes, et des dizaines de millions d’institutions publiques et privées. Alors, n’oubliez pas de rédiger un communiqué court, qui ne fasse pas plus de deux pages, qui ne contienne pas plus de trois ou quatre idées centrales et qui soit lisible par des non-experts. Sinon, vous ne serez pas lu hors du cercle étroit des spécialistes et vous ne pourrez donc pas ressusciter la confiance du plus grand nombre condamnant ainsi la crise à s’aggraver.

Si cette lettre ouverte vous aide à sentir que l’Histoire vous jugera pour ce que vous aurez réussi à faire ou pas lors de ce Sommet, alors elle n’aura pas été inutile. Sachez simplement, que selon LEAP/E2020, vos peuples respectifs n’attendront pas plus d’une année pour vous juger. Une chose est néanmoins certaine : cette fois-ci vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenu !

Source: www.agoravox.fr ; www.europe2020.org

22 mars 2009

Cri du coeur (I miss california)

sanddesert

                               Desert de sable, SoCal, Novembre 2007

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