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Latitudes nomades
17 août 2010

D'autres latitudes

Et un jour, sans qu'on ne sache vraiment lequel, on cesse de voir défiler des paysages lointains au lieu de ceux qu'on a sous les yeux. On voit les champs vallonnés sans entendre le ressac des vagues du Pacifique. On écoute la campagne respirer lentement. On imagine ce que pourrait être demain avec ces paysages au quotidien, le défilement des saisons. Allant d'un village à l'autre, au gré de ce qu'ils offrent, ici du pain, là des timbres. La campagne à la place d'une ville où notre goût des autres se heurte au bruit, à la fureur. Cette ville qui a eu raison de notre sourire, nous étouffant avec ses montagnes trop près, son été suffocant, son air vicié. Et la maison près du Lac Bleu, nous ouvrira t' elle ses portes à l'automne ?

home

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9 septembre 2010

{La parenthese enchantee}

Ça faisait longtemps que ça n’était pas arrivé : Sacha demande à voir les photos de quand il était très petit, plus petit que Rémi. En parcourant ces "vieilles" photos, nous vient l’idée de créer une rubrique, {La parenthèse enchantée}. Une madeleine de Proust de l'Ailleurs, en somme...

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{Shimoda - Mer du Japon - ryokan - fruits de mer
Sacha est né 1 mois et demi avant}

14 septembre 2010

L'enfant est-il une valeur refuge ?

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Faut-il désacraliser l'enfance ? La psychanalyste Claude Halmos nous explique pourquoi, en idéalisant cette étape de la vie, on finit par freiner l’épanouissement de nos chérubins. (Source : un (bon) magazine de presse féminine, chez le coiffeur)

E. : On les désire, on les choie, on les gate... Il semble qu'on s'est rarement autant occupe des enfants qu'aujourd'hui.

Claude Halmos : Oui, mais on s'en occupe d'une façon qui mérite d’être remise en question. Le statut de l'enfant a changé. De nos jours il est considéré comme une personne et les parents n'ont plus de repères. Nombre d'entre eux semblent terrorisés à l’idée de les faire souffrir. Cela pourrait passer pour du respect. Mais ça n'en est pas. Parce que, sans que les parents s'en rendent compte, cet enfant n'est pas pour eux une personne à part entière (avec ce que cela suppose de droits mais aussi de devoirs). C'est une sorte de personnage fétichisé, sacralisé, face auquel ils ne savent pas comment se conduire et cela les angoisse.  Et il y a une vision de plus en plus prégnante de l'enfance conçue comme un temps protégé et précieux dont l'enfant devrait bénéficier le plus longtemps possible. Les parents projettent sur lui leur vision d'une enfance idéalisée, d'une sorte de paradis vert qu'il faudrait quitter le plus tard possible. ("il a bien le temps, il est encore petit...").

E. : Ça fait tout de même un certain temps qu'on parle de l'enfant comme une petite merveille et de l'enfance comme un paradis...

C. H. : Oui, ce n'est pas nouveau. Freud dit d'ailleurs que pour vivre, l'adulte doit renoncer à la toute-puissance de sa petite enfance, mais qu'il ne l'abandonne jamais vraiment tout à fait. Et que, des qu'il devient parent, il la reporte sur son enfant dont il fait, dit-il, "sa majesté le bébé". Mais ce processus se radicalise et s’accélère. Parce que la vie est de plus en plus dure pour les parents. Pour certaines classes sociales, la situation, du fait du chômage, est dramatique. Mais même pour les autres c'est dur.  Surtout, il n'y a plus de sécurité. Tout peut basculer a tout moment. Alors les parents essaient de donner a leurs enfants ce qu'eux mêmes n'ont plus. Ils retardent le moment ou ils devront affronter ce qu'eux même affrontent. Et ils le font d'autant plus que, dans une société ou on peut tout perdre, l'enfant est la seule "possession" qui leur semble encore assurée. D’où cette idée de valeur refuge. Valeur refuge parce que la crise économique ne pourra pas leur prendre. Et valeur refuge parce que les parents peuvent, en se réfugiant dans l'enfance de leur enfant, se protéger un peu de la violence du monde.  L'enfance magique qu'ils rêvent de lui donner, c'est en fait celle qu'ils voudraient retrouver (même et surtout s'ils n'en ont pas eu).

E.: Quelles sont les conséquences quand on considère son enfant comme une valeur refuge ?

C.H. : C'est terrible. Le malheur des parents entraine celui des enfants. Parce que l'enfant a besoin d'une enfance pendant laquelle ses parents l'aiment, l'entourent et le protègent. Mais il a surtout besoin que cette enfance soit un temps de construction. C'est a dire un temps de découverte progressive de lui même (de ses capacités) des autres et du monde. Et il ne peut faire ces découvertes (qui sont la source de son épanouissement) que si ses parents l'y invitent , et parfois l'y pousse. Grandir, avancer dans la vie, cela suppose pour l'enfant, d'abandonner, a chaque étape, des choses (le biberon pour la cuillère, le quatre pattes pour la position debout, etc.). L'aider a grandir c'est l'aider a supporter tous ces manques que son développement lui impose. Or aujourd'hui, on voit en consultation de plus en plus d'enfants qui vont mal parce que, par crainte de les faire souffrir, on ne leur donne pas le "coup de pouce" dont ils ont besoin pour avancer. On les lave, on les assiste aux toilettes, on les laisse encore prendre un biberon a 5 ans et plus... Cela finit par les rendre malheureux, mais cela les empêche surtout de se construire. Les éduquer, ce n'est pas leur fabriquer la nursery idéale. C'est les aider a développer en eux toutes les forces dont ils auront besoin pour vivre dans le monde. Le fantasme parental du "paradis de l'enfance" risque de transformer en enfer la vie d'adulte de nombreux enfants. Il faudrait vraiment que les parents l'entendent.

E. : Pourquoi est-ce plus difficile aujourd'hui pour les parents ?

C.H. : La difficulté de concevoir que l’autorité puisse ne pas être répressive. C'est la grande peur des parents : frustrer, réprimer... Il y a le statut de l'enfant qui a change : on sait aujourd'hui que son psychisme est aussi complexe que celui d'un adulte. Des lors, comment se poser, face a lui, en adulte ? Les parents sont pris dans une sorte de vertige : "si je dois le respecter, de quel droit puis-je lui imposer ceci, lui interdire cela ?"

E. : Les enfants comme valeur refuge, cela a des conséquences, mais cela en a-t-il sur le couple, sur la vie de famille ?

C.H. : Bien sur. Parce que l'enfant qui n'a pas assez de limites (et qui n'est jamais heureux) rend souvent la vie impossible a toute la famille. Tout est prétexte a conflit, sans fin. Et dans une famille ou l'enfant est le centre du monde, la vie de couple est reléguée au second plan. Quand on s'est épuisé a essayer de coucher le bambin, passer a l’érotisme n'est pas chose aisée... surtout s'il a transforme la chambre parentale en salle de jeux !

E. : Pensez-vous que cette façon de considérer les enfants soit commune aux hommes et aux femmes ?

C.H. : Je ne crois pas qu'il y ait de différence notables dans la maniere de concevoir l'enfant, mais dans la mesure ou les femmes ont, pour l'essentiel, la charge des enfants, elles paient le prix fort de cette theorie qui accroit leur culpabilite, leur crainte de ne jamais en faire assez.

E. : Et la société, considère-t-elle aussi les enfants comme une valeur refuge ?

C.H. : Il y a aujourd'hui un décalage frappant entre la façon dont la société traite les enfants et ce que ces mêmes enfants représentent pour leurs parents. La société les traite de plus en plus mal. Dans les crèches, les écoles, les collèges, on réduit le personnel. Et on réduit par la même la place du dialogue, de l’éducation, de la prévention. Des lors, il arrive de plus en plus souvent que les adolescents commettent des actes violents que l'on aurait très bien pu éviter si on avait su écouter leur détresse. Or, non seulement on ne se donne pas les moyen de le faire, mais quand l'acte a eu lieu, on l'utilise pour justifier l'arsenal répressif. On parle par exemple d'installer des portiques pour détecter les armes a l’entrée des établissements scolaires. Et cela va dans le même sens que le dépistage des supposes futurs délinquants, que l’évolution de la justice des mineurs, qui prône désormais la répression plutôt que l’éducation. Ce qui est grave, c'est que cela pousse le public a penser que les enfants sont mauvais, dangereux, et qu'il faudrait s'en protéger. Et l'on ne s'en rend pas assez compte. Parce que la sacralisation de l'enfant masque cette réalité la. Le rêve parental du paradis de l'enfance est un rêve dangereux. Comme le sont toujours les rêves quand ils détournent la réalité.

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22 septembre 2010

Des Rencontres

" Dans votre vie vous croiserez deux sortes de gens. Il y aura les rabat-joie, ceux qui quoi que vous émettiez comme désir vous diront que ce n’est pas pour vous. Ceux qui prétendront vous connaître mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Ceux-là fuyez les comme la peste, même si vous les aimez, même s’il affirment vous aimer… Ils vous inciteront à trahir l’enfant en vous, ils vous tireront vers le bas.

Et puis il y aura les autres, les stimulants, les moteurs, ceux qui vous écouteront avant de vous parler de vous, ceux qui non seulement accepteront mais susciteront ce qu’il y a en vous de meilleur, de plus exigeant, de plus ambitieux… ceux-là recherchez leur compagnie, leur amitié, leur exemple, même si ce ne sont que des inconnus, ils voient l’enfant en vous.  Ils vous élèveront.
"

In Ma Dolto de Sophie Chérer via Anna via Christie

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8 octobre 2010

Les Ondes

Les personnes importantes, celles-la mêmes dont on parlait il y a quelques jours, nous accompagnent sans le savoir.

On voudrait communiquer plus avec elles, leur écrire, leur téléphoner, leur exprimer notre gratitude. Puis la vie de tous les jours prend tout l'espace et on ne le fait pas, ou longtemps après. On se demande si elles nous en veulent parfois. Et puis finalement, on se dit que l’interprétation qu'elles font de notre non-communication leur appartient.

On a toujours eu l'intuition qu'il se passe quelque chose au delà de la communication réelle. Les âmes soeurs se comprennent et se connectent naturellement entre elles.

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19 octobre 2010

Purification

"La purification de l’espace est une branche  intégrante du Feng Shui, elle est d’une importance primordiale car elle s’occupe de changer le taux vibratoire d’un lieu en nettoyant toutes les anciennes énergies des anciens occupants du lieu. Il est important de savoir que cette  énergie peut avoir un impact considérable, sur le déroulement de la vie des  nouveaux occupants. L’énergie d’un lieu est crée à travers les évènements qui se sont déroulés dans cet endroit, à chaque fois qu’une émotion a  été ressentie par une personne, une partie de cette énergie est déposée sur les  murs. Il vous est surement arrivé de vous rendre  dans un lieu ou vous vous êtes senti mal à l’aise ou l’atmosphère vous a paru lourde et négative  ou bien au contraire, vous  vous êtes senti bien, a l’aise voire en  paix. Avant d’amménager ou d’acheter une maison un appartement ou une entreprise, il serait bien et judicieux de vous renseigner  sur le vécu des anciens occupants. S'ils ont été heureux ou au contraire s'ils ont rencontré des problèmes (argent, santé, divorce maladie, faillite de  l’entreprise) il y a de fortes probabilités que vous rencontriez les mêmes  difficultés. Voilà pourquoi la purification de  l’espace est importante, pour arrêter de reproduire tous ces  schémas, la purification de l’espace dégage le  lieu de tous ces résidus émotionnels afin de pouvoir créer l’espace pour vos  propres désirs".

In: feng Shui Conseils

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8 décembre 2012

Allo ?

Des mois et meme des années plus tard, en vidant (enfin) la carte mémoire du téléphone portable, on retrouve un concentré de pépites. On avait complètement oublié qu'on avait immortalisé ces instants du quotidien ! Une découverte décalée...

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(aout 2011, d'après la mémoire du tel... premier été dans notre havre, donc)

26 janvier 2009

Work chronic (1)

Un contrat a donc ete signe le 5 decembre dernier. Comme transfert de visa prend plus de temps que prevu, S. commence reellement a travailler le 22 janvier. C'est a peine une semaine plus tard que le CEO de la boite annonce le lay off. C'est fou, tout ce qui a ete mis en branle pour l'embauche, les milliers de dollars du visa, pour en arriver la... l'Economie est devenue folle et ca ne fait que commencer. Comme d'habitude (ben oui, ca ne fait que la troisieme fois en deux ans) le telephone se met a sonner des le lendemain, avec des offres pour postuler ailleurs, parce que malgre tout, ca recrute encore. Mais notre petite voix nous dit stop.

28 janvier 2009

Last times

Le regard qu'on porte sur notre environnement n'est plus le meme depuis qu'on sait que le depart est proche. Chaque rencontre avec les amis est plus intense, on sait que ce sont les dernieres fois dans cette configuration, eux ici et nous aussi. Les paysages prennent une autre dimension. On les appreciait deja tellement, maintenant le coeur se serre parfois devant tant de beaute, le ciel, sa lumiere, l'ocean, l'immensite et toutes ces fleurs, les bougainvilliers le jasmin qui commence a renaitre... et puis on realise petit a petit ce qu'on n'aura plus : la petite Ecole, Trader Joes, Henry's, Mitsuwa, Jamba Juice, Starbucks a tous les coins de rue...
Allez, a suivre, la liste de tout ce qui nous enerve au plus haut point ici, histoire de tuer dans l'oeuf la deja-nostalgie!

1 août 2010

Enthousiasme #2

Cet élan peut prêter à confusion. Il est souvent pris pour d'autres états similaire, comme la frénésie ou l'euphorie. Il ne ressemble pas non plus à la motivation, qui a un caractère plus raisonnable. Nous nous motivons en nous fixant des buts extérieurs précis (les fruits de la réussite), alors que l'enthousiasme vient de l'intérieur. Il est sa propre source, à la fois créative, inventrice.

D'après un article paru dans Psychologies, numéro 277

17 novembre 2010

Sacha yogi

L'ile intérieure (la petite chanson du yoga)

Quand j'inspire ; je retourne
Dans mon ile interieure, chez moi
Il y a de très beau arbres,
Dans mon ile a moi,
Des sources d'eaux claires,
Des oiseaux tout joyeux,
Le soleil et l'air pur,
Quand j'expire, je suis bien.
Oh comme j'aime revenir dans mon ile.
Oh comme j'aime revenir dans mon ile.




25 avril 2012

Définitions (Le Petit Robert)

Travail.

  1. Etat d’une personne qui souffre, qui est tourmentée ; activité pénible.
  2. Période de l’accouchement pendant laquelle se produisent les contractions utérines aboutissant à l’expulsion du fœtus.
  3. Ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire quelque chose.

Travailler.

  1. faire souffrir, tourmenter, torturer. Inquiéter en obsédant.
  2. Préoccuper.
  3. Agiter, troubler.
  4. Battre, malmener.
  5. Soumettre à une action suivie, pour donner forme (ou changer de forme), rendre plus utile ou utilisable.
  6. Chercher à acquérir ou à perfectionner, par l’exercice,  l’étude, la connaissance ou la pratique.
  7. Faire tous ses efforts pour obtenir (un résultat), apporter ses soins à.
  8. S’efforcer, tacher, tendre, préparer, collaborer.
  9. Agir d’une manière suivie, avec plus ou  moins d’efforts, pour obtenir un résultat utile.

Travaillotter. Travailler peu.

 

25 janvier 2009

C'est decide

Tandis que notre coeur balance depuis plusieurs annees entre cette vie a l'etranger qui nous plait tant et le sentiment de passer a cote du quotidien de nos proches en France, le destin tranche pour nous. Les Etats-Unis se delabrent chaque jour un peu plus. Plus de travail et cette fois-ci, plus l'envie de chercher a nouveau de ce cote ci du globe. Bien que ce soit moins difficile de retrouver un job qu'en Europe, on decide de rentrer. It's time to go now. La Californie va beaucoup nous manquer, on y est si bien. Mais nous savons que l'essentiel nous attend en Europe. En route !

16 avril 2012

L'art

L'art n'a de valeur - ne l'oublions pas - que dans la mesure où il nous parle. il peut devenir langue universelle si nous apprenons à conjuguer la sympathie sur le mode universel. Notre nature limitée, le poids des traditions et des conventions, sans oublier nos instincts héréditaires, restreignent notre capacité de jouissance artistique. Notre individualité meme établit, en quelque manière, une borne à notre compréhension ; et notre personnalité esthétique cherche ses propres affinités dans les oeuvres du passé. Si nous le cultivons, il est vrai, notre sens de l'art s'élargit, et nous sommes alors capables d'apprécier certaines formes de beauté auxquelles nous étions jusque là insensibles. Mais, en réalité, nous ne voyons que notre propre image dans l'univers - et les particularités de notre tempérament gouvernent notre mode de perception. 

Le livre du thé, Okakura, 1905

29 janvier 2009

Oulele !

L'Etat de Californie au bord de la faillite

Le déficit budgétaire de l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis se dégrade à toute vitesse. Son gouverneur, Arnold Schwarzenegger, n'a pas encore réussi à convaincre le Parlement de voter ses mesures d'urgence.

Le gouverneur républicain de Californie, Arnold Schwarzenegger, a le sens de la pédagogie : il a fait dresser, non loin de son bureau au Capitole de Sacramento, « l'horloge du déficit », qui égrène seconde par seconde l'aggravation du trou : 500 dollars par seconde.

Il faut dire que l'Etat le plus riche et le plus peuplé d'Amérique, celui des stars de cinéma et de la high-tech, s'enfonce dans la récession et pourrait, selon son secrétaire au Budget John Chiang, se retrouver dès la semaine prochaine en cessation de paiements avec l'explosion d'un déficit qui approcherait les 40 milliards de dollars. L'agence de notation Moody's a même annoncé qu'elle songe à réduire la note de ses émissions obligataires. Un signal d'alarme inquiétant même si, de toute façon, la Californie ne peut plus se permettre d'emprunter davantage puisque, contrairement au gouvernement fédéral, les Etats américains sont tenus d'équilibrer leur budget.

Voter des hausses d'impôts

Arnold Schwarzenegger n'a cessé de tirer la sonnette d'alarme depuis des semaines et de se bagarrer avec les membres du nouveau parlement californien élu en novembre - en particulier ceux de son propre camp ! - pour tenter de les convaincre de voter des hausses d'impôts, dont une augmentation temporaire de la TVA et de la vignette automobile, assorties d'ailleurs de coupes drastiques dans les dépenses d'éducation et de santé.

« Notre Etat est impuissant tant que nous n'aurons pas résolu la crise budgétaire. La Californie se trouve dans un état d'urgence », ne cesse de répéter le gouverneur. Mais deux tiers des voix sont nécessaires pour adopter de telles mesures et les républicains sont génétiquement allergiques à toute hausse d'impôts. Kris Vosburgh, directeur d'une association californienne de défense des contribuables, estime ainsi que « nous aggraverons la situation en augmentant les impôts parce que, non seulement nous alourdirons le fardeau des contribuables, mais l'administration touchera moins de recettes en raison de la baisse d'activité ».

Pourtant, toutes les sources d'économies possibles semblent avoir déjà été épuisées. John Chiang a déjà décidé de reporter à plus tard le remboursement des trop-perçus d'impôts, les bourses scolaires pourraient être suspendues, les heures d'ouverture des bureaux de service public ont été réduites. Fin décembre, le gouverneur a déjà signé un décret instaurant deux jours de congé sans solde par mois pour ses employés, et ne s'interdit apparemment pas de réduire les salaires, voire de procéder à des licenciements secs.

Le plan de relance initié par la Maison-Blanche et voté mercredi par la Chambre des représentants prévoit certes des aides en faveur de tous les Etats fédérés, dont plus de 79 milliards de dollars pour sauver leurs budgets de l'éducation. Mais il doit encore être voté par le Sénat et la part dédiée à la Californie sera insuffisante pour la remettre à flot. La seule issue possible est donc que « Terminator » finisse par remporter son bras de fer avec les congressistes républicains.

in Le Echos

8 septembre 2009

Note technique d'Alice Roy

Je viens de me rendre compte qu'en creant ce blog, j'avais active la fonction "commentaires". Ce n'etait pas le cas sur mon precedent blog "Un Autre Sud Ouest". Avec "Latitudes nomades" je voulais essayer et puis voila, j'ai completement omis de verifier comment fonctionnait la moderation des commentaires. Je pensais n'en avoir aucun et en fait... si ! Toutes mes excuses aux commentateurs qui ont du se sentir betement snobes... je viens notamment juste de decouvrir l'offre d'info de Sophie du Chili, pour notre demenagement international... depuis le mois de Janvier, honte a moi. And Nancy my sweet friend, I'm so sorry to notice only now that you've been supporting us here, shame on me ! Bon, Claire-Lise, j'espere que mon poulet aux epices et ma soupe de courgettes t'ont fait oublier ;-) A Dada aussi et a tous : merci pour les com ! Et puis je decouvre aussi les com bizarres de gens que je ne connais absolument pas et qui n'ont rien a voir avec la choucroute.... weird sometimes.
Voila, c'est dit !

16 novembre 2009

Chacune de nos pensees, chacune de nos paroles creent l'avenir (L.Hay)

Loin d'Europe, j'ai ete soustraite a une bien belle tradition inventee par les copines Romaines. Chaque annee, elles s'echappent trois jours, juste entre elles. Amsterdam, Madrid... J'ai recu cette invitation tentatrice hier soir. Au printemps, si tout va bien, on s'envolerait pour Berlin. L'idee du voyage est aussi delicieuse que le sera certainement le voyage lui-meme...

25 janvier 2010

Bien vu

Concernant son roman, qui a inspiré Les Noces rebelles, Richard Yates déclarait : "Bon nombre de gens ont considéré ce livre comme un pamphlet contre la banlieue, ce qui m'a beaucoup déçu. Je l'avais voulu davantage comme une charge contre cette soif générale de conformisme qui s'est emparée de tout le pays, contre ce désir de coller aveuglément et désespérément à la sécurité à tout prix... Je voulais suggérer que la route de la révolution de 1776 était devenue, dans les années 50, quelque chose qui ressemblait beaucoup à une impasse."
31 juillet 2010

Enthousiasme #1

En France, au pays de René Descartes, de la pensée rationnelle et de l'esprit critique - qui exigent que l'on voie le bon comme le mauvais coté des choses - l'enthousiasme n'a jamais vraiment eu la cote. Il suscite même la méfiance. Souvenons-nous de la dernière fois ou nous avons ou nous avons expose avec ardeur une idée, un projet, et de cette désagréable impression d'être perçu comme un illuminé ! Rappelons-nous également que nous pensons souvent que quelqu'un en fait trop quand il montre sa fougue...

Pourquoi un tel dédain ? Pour le sociologue François Dupuy, qui étudie le monde du travail, cette attitude négative est due au contexte économique de la société française : "nous sommes entres depuis trente ans dans une ère de récession, l'attitude dominante est la recherche de protection. Le message est devenu raisonnable. Il faut s'adapter, délocaliser, c'est un discours de la rigueur, de la nécessité et non de l'aventure."
Peut-être notre méfiance envers la fougue et les projets ambitieux vient elle de plus loin Pour le philosophe Robert Misrahi, nous sommes attaches a la souffrance en raison de notre héritage Judéo chrétien. C'est surtout le manque de confiance en soi, en l'autre, dans la société et dans l'existence qui nous empêche d'accéder à ces forces vives. Nous adoptons "une philosophie du tragique" en pensant que rien n'est possible. Nous avons toutes sortes de bonnes excuses pour ne pas fournir les efforts nécessaires à une vie plus riche et plus responsable. La passivité, la peur de l'échec constituent de sérieuses entraves à l'enthousiasme.

D'après un article paru dans Psychologies, numéro 277

17 novembre 2009

Liste #1 Papiers

- Passeport Francais de Remi (toujours bloque a Los Angeles)
- Mon passeport Italien. Pour pouvoir continuer a voter dans ce si beau pays ou tout se delete
- Tous les papiers de sante depuis qu'on est arrive en France. Parce que quoiqu'on fasse "il manque toujours un papier Madame"
- Trier l'immense pile bancale sur l'etagere du bureau. Faire des (petits) tas, traiter, archiver

14 mars 2010

Une decennie

Ecrire son age. Ca aide a realiser. Quoique.

A 37 ans, je suis revenue en France, a Grenoble
A 36, mon deuxieme enfant est ne, a La Jolla
A 35, je vivais dans le sud de la Californie, a San Diego
A 34, j'ai quitte le Japon
A 33, mon premier enfant est ne, a Tokyo
A 32, je me suis mariee et j'ai suivi mon amoureux au Japon
A 31, je me suis dit que vivre a deux sous le meme toit a Valbonne, c'est mieux
A 30, j'ai arrete de fumer
A 29, chemin faisant, j'ai rencontre Serge, a Nice
A 28, j'ai quitte mon job a Lyon pour un poste sur la Cote d'Azur

Bientot 38 ans. So what ?

21 mars 2010

C'est quoi cette bouteille de lait ?

- "Maman, il etait avec nous Remi, quand on est alle a Grand Canyon?"
- "Non, il n'etait pas ne"
- "Il etait dans ton ventre ?"
- "Non, il n'existait pas encore"

...

- "Comment il s'est fabrique, Remi ?"

- (In peto : ah ouais, c'est maintenant ? mais c'est comme pour les questions sur Jesus, je ne me suis pas encore preparee moi !) "C'est mysterieux tu sais..."

...

- "C'est les Esprits qui fabriquent les bebes ? C'est les Esprits du ventre ?"

Quand on connait les references de Sacha, ceci explique peut-etre cela...

7 juin 2010

{Des livres, en passant}

Si on lisait tous les livres qui croisent notre chemin, on y passerait le plus clair de son temps. Voici ceux qu'on a feuilletes aujourd'hui, interpelee par le titre ou le nom de l'auteur, la lecture de la quatrieme de couverture et du sommaire. On a parcouru quelques pages en diagonale, le plus souvent debout dans une librairie en passant, entre deux choses a faire, pour s'informer, respirer l'air du temps... Deja lus ? Des commentaires ?

De la democratie numerique

Des millions de blogs, de forums, de messages, d'informations et de commentaires, postés sous toutes les formes possibles et dans des lieux innombrables : le web est devenu une nouvelle dimension de l'espace public. L'espace public numérique, c'est d'abord un territoire, des lieux multiples et très divers où se mêlent documentation et connaissances, information, échanges sociaux ; Nicolas Vanbremeersch nous guide dans cette nébuleuse, analyse et structure l'ensemble. L'immensité de cet univers et les règles qu'il impose font évoluer très rapidement notre société. Le web social, où les individus mettent en réseau contenus et relations, en est le véritable poumon. Il n'est pas qu'un média de plus ; il dispose de ses propres codes, d'une dynamique différente qui bouleversent la manière dont circulent les idées et les informations. Un nouvel espace de démocratie, plus direct, plus rapide, se développe. Médias, experts et producteurs d'idées, hommes, femmes et partis politiques doivent réinventer leurs rôles dans l'espace public à l'aune du numérique.     

Nicolas Vanbremeersch, 33 ans, diplômé d'HEC, a tenu pendant près de six ans le blog versac.net, considéré comme le principal blog politique français. Fondateur de publius.fr, pivot du débat européen en ligne, il a également créé la " République des blogs ", qui fédère plusieurs centaines de blogueurs politiques en France, et en Europe. Il dirige l'agence de communication Spintank.

La sagesse des foules

L'Histoire semblait nous avoir appris que seuls les leaders étaient à même de prendre et d'imposer les décisions importantes, que le règne de la majorité était celui de la bêtise et de l'esprit moutonnier. Faux! Dans ce brillant essai, l'économiste James Surowiecki bouscule cette croyance ancestrale en démontrant, à travers de multiples exemples, que le plus grand nombre est souvent à l'origine des meilleures décisions. Cette théorie de l'intelligence collective s'applique aussi bien à la politique, à l'économie ou au management. A travers plusieurs scénarios éclairants - de la CIA à Qui veut gagner des millions ? en passant par la chaîne de prêt-à-porter Zara -, ce livre-manifeste révolutionne notre vision des comportements humains. La Sagesse des foules est devenu un ouvrage culte aux Etats-Unis et a été élu livre de l'année par Business Week.

James Surowiecki est le chroniqueur économique du New Yorker. Sa rubrique, qui rend l'économie accessible à tous, est l'une des plus populaires du magazine. Il écrit également pour le New York Times et le Wall Street Journal. Il vit à Brooklyn.  

8 juin 2010

Oui, la nature humaine est bonne

"C'est avec grand plaisir et soulagement que je vous annonce la parution du livre important d'Olivier Maurel.

Puisqu'après des millénaires d'obscurité presque totale, voilà un livre qui ose enfin jeter la lumière vers la vérité en montrant sans ambiguïté, sans crainte, ni hésitation, que la nature humaine est bonne. Or, on la détruit systématiquement et constamment par l'éducation violente que presque chaque enfant doit subir dans les premières années de sa vie, au moment le plus sensible, quand son cerveau se construit.

Depuis plusieurs années, mais d'une autre façon, je continue d'expliquer dans mes différents livres cette dynamique. Maurel poursuit ces recherches en montrant comment, pendant des millénaires, les pédagogues, les écrivains, les philosophes, les hommes d'Eglise se perdent dans le brouillard pour ne pas reconnaître la vérité si simple et claire, mais, il est vrai, très douloureuse à tout le monde. Même les psychanalystes modernes maintiennent encore que l'homme est né méchant, pervers, égoïste et que les adultes doivent le faire gentil, altruiste et empathique.

Dans toutes les cultures, on est confronté au même déni, malgré le fait que la réalité montre le contraire, l'homme est né bon, capable d'apprendre l'amour et la compassion, mais cette richesse est engloutie juste à l'aube de son existence par les traitements qu'il subit. 

Par exemple, Saint Augustin qui était sévèrement  battu à l'école et jamais soutenu par ses parents, qui au contraire le ridiculisaient gravement, trouve dans ses Confessions "la solution" de sa situation tragique en écrivant qu'il est nécessaire de battre les enfants. Malheureusement, l'Eglise a adopté sa version et pendant seize centenaires, elle a maintenu sans aucune hésitation la même version trompeuse malgré le fait que, dans la bible, Jésus a toujours dit qu'il fallait respecter les enfants et ne pas les battre.

C'est un livre que je vous souhaite de lire et relire aussitôt que possible, il est nécessaire, illuminant et accessible à tout le monde. La tragédie de l'être humain est si brillamment décrite et expliquée ici qu'il est totalement incompréhensible que les psychanalystes n'en aient pas encore pris connaissance et continuent d'écrire sur l'instinct destructeur de l'enfant".

Alice Miller

www.alice-miller.com

Oui la nature humaine est bonne ! de Olivier Maurel

1 juin 2010

Wanted: Ecole

Tandis qu'on cherche une ecole digne de ce nom pour la rentree prochaine, notre voisine Tokyoite publie un article sur la pedagogie Montessori :

"Maria Montessori (1870-1952), le médecin italien qui créa cette méthode, a eu un génie particulier pour observer les enfants tels qu’ils sont réellement plutôt que de les voir comme les adultes souhaiteraient qu'ils soient.

Le Dr. Maria Montessori pensait qu'aucun être humain ne pouvait être éduqué par une autre personne. L'individu doit agir lui-même ou il ne le fera jamais. Un individu vraiment éduqué continue à apprendre longtemps après les heures et les années qu'il a passées dans une classe parce qu'il est motivé par une curiosité naturelle et l'amour de la connaissance. C'est ainsi que le Dr. Montessori sentit, que le but d'une éducation de la prime enfance n'était pas d'emplir l'enfant de faits tirés d'études préétablies mais plutôt de cultiver son propre désir d'apprendre.

Dans une classe Montessori on approche cet objectif de deux façons :
Premièrement, en laissant chaque enfant expérimenter l'enthousiasme d'apprendre selon son propre choix plutôt que par obligation, deuxièmement, en l'aidant à perfectionner ses outils d'apprentissage naturels, sa capacité sera ainsi maximale durant les situations d'apprentissage futures

Les idées forces de la pédagogie
• Respect du libre choix de l'enfant dans le travail
• Respect et utilisation des temps d'acquisition de chaque enfant
• Tout travail commencé doit être Préparé - Réalisé -Terminé - Évalué - et éventuellement corrigé en cas d'erreur
• L'enfant explore avec tous ses sens
• Le droit à l'erreur (corrigée) de l'enfant
• La liberté de chacun s'arrête à celle des autres
• Toutes les disciplines sont liées
• La recherche et la découverte du plaisir d'apprendre
• L'acquisition de compétences est aussi importante que l'acquisition des connaissances
• Les adultes éducateurs se mettent au service de l'enfant pour l'aider à devenir un être libre.

Périodes sensibles
Une autre observation du Dr. Montessori, qui a été renforcée par des recherches actuelles, est l'importance des périodes sensibles pour les premiers apprentissages. Ce sont des périodes de fascination intense pour apprendre un caractère ou un savoir-faire particulier, tel que monter et descendre les marches, mettre des choses en ordre, compter et lire. C'est plus facile pour un enfant d'apprendre une chose particulière pendant la période sensible correspondante plutôt qu'à n'importe quel autre moment de sa vie. La classe Montessori profite de ce fait en laissant l'enfant libre de choisir ses propres activités qui correspondent à ses périodes personnelles d'intérêt".


Et aussi un site (en Francais) : World of children

Avec son ton cassant - l'autoritarisme incarne - (hurlant aux enfants de se tenir, puis mielleuse quand elle s'apercoit que je suis la) la directrice de l'ecole qu'on a visite hier n'etait pas dans la mouvance. Et pendant l'entretien, sa reponse a ma question-test sur la discipline : "on a une discipline propre a l'ecole avec des punitions etablies"... Allez, au suivant.

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